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Pourquoi l'avez-vous appelé «ANUS» ?
Mes amis se réjouissent de me promouvoir à cause de ma vie cachée en tant qu'infotroll de l'autoroute virtuelle. On me pose habituellement la question suivante : «Pourquoi l'appelles-tu ANUS ?» Depuis longtemps je remarque que deux mondes existent sur la terre, comme dans le cas de la théologie de la religion chrétienne, où nous avons ce monde imparfait mis en contraste avec un Paradis terrestre où les choses sont exactement comme elles semblent (ce qui me semble lassant). Les deux mondes sur la terre sont : la réalité telle qu'elle existe, au plus haut degré que nous pouvons la percevoir, et la réalité en tant que contruction psychologique projetée sur le monde. Dans la première, nous voyons un accident routier sans pouvoir être certains si c'est la voiture grise qui a heurté la voiture blanche, mais nous savons qu'il y a eu une collision et que des personnes ont été blessées. Dans la seconde, nous sommes pris dans un enchaînement de pensées qui disent que la voiture blanche roulait à quelques km/h de plus que la vitesse limite, et qu'il devait en être de même avec celui qui lui est rentré dedans, et nous nous demandons quelle pouvait être l'intention de la personne. Voulaient-ils faire du mal ? Croyez-le ou non, la plupart des gens vit dans ce deuxième monde, et le justifie habituellement par le premier. La vie n'est pas claire, elle est ambigüe, alors on y impose un Ordre. Bien que l'analyse du premier cas devrait les convaincre du manque de logique des absolus, ils préférent le monde des certitudes simples. Le concept de l'ANUS, ou d'une forme de nihilisme naturaliste, c'est le rejet de ce deuxième monde pour l'étreinte du premier, incluant ses ambiguités. Le monde créé par les humains tient compte uniquement de la perspective humaine ; il faut quelque chose qui puisse tenir compte de l'ensemble. Pour atteindre ce monde, nous devons d'abord nous dépouiller des illusions que nous avons pour ensuite regarder objectivement ce qui existe. Notre perception de cela sera «subjective» mais selon des degrés variés. Dans le cas des meilleurs esprits, la dimension objective sera suffisament comprise, même si ce n'est qu'imparfaitement, comme quelque chose sur quoi on peut agir pour une évolution et une croissance. Cela est naturel au sens le plus fin du mot, dévoilant ce qui est intuitif à ceux dont l'intelligence est élevée. Le second monde, qui pourrait être décrit comme une construction socio-émotionnelle, est contenu dans nos réactions à l'égard de notre monde qui s'expriment sous forme de jugements mentaux. Mort = mal, excrément = dégoûtant, violence = mal. Alors que la mort, la violence et la défécation peuvent avoir de mauvais effets sur notre monde, nous confondons la perspective humaine avec la perspective de l'ensemble. Considérez par exemple le cas d'un tueur en série. Sans idéologie ni plan, il tue pour le sentiment de puissance que lui apporte le contrôle sur les autres (on observe le même phénomène chez les chefs, les directeurs d'école et les personnages représentant l'autorité en Amérique). Si la mort s'abat sur le tueur en série, allons-nous le ressentir comme un «mal» ? Devenir obsédés par sa mort signifierait nous fixer sur la perspective isolée de l'homme, sans considérer l'ensemble qui peut continuer très bien sans lui et évoluer avec quelqu'un de doté d'un potentiel de meilleur calibre à sa place. Ce concept choque la plupart des gens car ils sont un peu déprimés et ont peu d'estime de soi, d'où découle la présomption que toute compétition ou agression les éliminerait. Lorsque l'organisation A.N.U.S. a été formée, elle a reçu son nom de quelque chose qu'on ne peut mentionner dans une conversation polie : que nous déféquons, aussi dégoûtant que cela puisse sembler, et que de la défécation ainsi que de la consommation nous tirons la vie. Inspirez, expirez : s'il est assez concentré, le CO2 que vous exhalez est un poison, mais il est aussi un matériel utile pour les plantes. Il en est ainsi pour la matière fécale. Reconnaître cette nature d'A.N.U.S., comme étant le «côté obscur» de la bouche, c'est reconnaître la vie au delà de la perspective humaine. Là réside l'essence du nihilisme, ou une réduction de toute valeur exceptant les valeurs inhérentes et sacrées. L'aspect «dégoûtant» n'est pas important ; la fonction du monde et du corps humain l'est. Fuir les absolus de cette manière requiert un bonne dose de reflexion et un symbole d'inspiration, quelque chose qui serait pour toujours "banni" dans le sens que la plupart des gens le trouveraient répugnant d'une manière ou d'une autre. Comme les groupes de punk, nous avons appelé l'organisation pour ce qui est rejeté dans le monde «réel». En nommant ce qui ne peut être nommé, nous franchissons la frontière entre ce qui est publiquement reconnu par les humains et ce qu'est la réalité dans son ensemble. Les anus, la mort, la violence, l'attitude de prédateur et le fait (pas l'opinion) que certains êtres humains sont plus intelligents, plus forts etc. que d'autres sont une menace pour la mentalité seulement humaine. Il n'y a aucun besoin de le vivre en tant qu'expérience religieuse, même si c'est généralement le cas, pour atteindre, à un niveau plus ou moins élevé, cette conscience. C'est comme une meta-séléction : tout à coup vous recevez un outil pour littéralement diviser votre monde entre le réel et l'irréel, et vous pouvez écarter l'irréel. Vous pouvez alors vous concentrer sur le réel et reconstruire. Que signifie «reconstruire» ? Tout d'abord, il vous faudra remplacer les constructions mentales soutenues jusque là par le monde irréel. Vous devez réinventer votre propre éthique et vos valeurs (préférences pour un type de résultat par rapport à un autre). Vous devez réinventer votre propre sens de destinée personnelle et de mission. Cela fait peur, comme se trouver pour la première fois seul dans une rue inconnue, la première nuit froide de l'hiver. Mais c'est aussi une conscience d'auto-appartenance. La main qui vous fouettait n'est plus là, et vous êtes maintenant à la fois marteau et enclume. Il n'y a plus de barrières à l'égard du monde tel qu'il est et vous savez comment vous pouvez agir dessus, vous possédez des préférences que vous avez tirées à l'aide de votre seul cerveau et que vous espérez pouvoir accomplir. Tout ce que vous méritez et créez est vôtre et uniquement vôtre. Les questions principales de la vie demeurent toujours présentes, du moins initialement. Pourquoi sommes-nous ici ? La mort est-elle aussi réelle qu'elle le paraît ? Y a-t-il un sens à quoi que ce soit ? Vous abordez cependant ces questions en tant que nihiliste, et ainsi la confusion créée par l'illusion et vos réactions à son égard sont éliminées. Pour cette raison vous pouvez observer le monde naturel et développer des hypothèses qui fonctionnent. Compte tenu du fait que toute vision de la réalité ne marche qu'aussi longtemps qu'elle n'entre pas dans les contradictions, le monde de la fantaisie humaine requiert des réponses finies et absolues à ces questions auxquelles il peut ne pas y avoir de réponses immédiates (ou du moins pas de réponses que nous, sous forme humaine, sommes prêts à percevoir). Le nihilisme évite la contradiction en s'abstenant de créér des réponses symboliques à de telles questions. Cela permet au nihilisme d'éviter le problème du monde moderne, nommé la passivité. Lorsque vous produisez une réalité substitutive absolue et objective, le processus de la pensée dans la vie bascule de «que dois-je faire pour achever» vers «que dois-je faire pour ne pas offenser les Dieux (ou les équivalents de ceux-ci)». Cette psychologie est responsable de la passivité des temps modernes qui ne peut admettre de désaccords ni de différences évidents entre les gens, et essaie donc de les normaliser au moyen de la religion, de la politique ou des facteurs sociaux. Par conséquent, cela crée un environnement où le fait de parler d'un fait de la vie, tel que l'anus, est considéré comme «offensant» et donc tabou. La société se venge de ceux qui franchissent la limite entre l'illusion sociale et la réalité. Lorsque quelqu'un opte pour le pont étroit du nihilisme, il trouve des deux côtés du pont le risque d'une longue chute périlleuse dans un déspoir infini allant jusqu'à la mort ; il atteint un point où l'acceptation de cette nouvelle philosophie est possible, et les valeurs peuvent être réconstruites. Si l'illusion sociale précédente dépend de l'imposition de ses valeurs sur le monde (par des moyens passifs), la voie nihiliste implique l'acceptation du monde et de travailler avec ses méthodes. Le nihilisme est donc beaucoup plus sain, car on accepte le monde comme un tout, et rien n'est offensant, tabou ni choquant. Cela ne signifie pas qu'on accepte aveuglement des comportements destructifs ou stupides - en fait c'est le contraire, en conséquence du fait d'avoir une philosophie active et non passive - mais cela ne signifie pas qu'on est libre de la crainte à l'égard des choses qui pourraient attirer l'illusion sociale en position de contradiction et briser ainsi une vision du monde, et avec elle, un monde en tant que connu. ANUS encourage cette bravoure, car elle implique qu'on laisse derrière soi tout ce qui est familier et qu'on s'aventure dans un monde effrayant où il n'y a pas de «suivez ce cycle et vous irez bien jusqu'à ce que vous mourriez de vieillesse» ; il y a erreur, et horreur, et perte. Dépasser cela sépare l'individu de l'illusion des préjugés et permet que la croissance commence à nouveau. Beaucoup d'aspects les plus controversés de ce site commencent à ce point - après l'acceptation du nihilisme et la traversée de l'abîme créé par le manque de sens inhérent - principalement parce que, à la différence des points de vue modernes et passifs, ces points de vue controversés sont héroïques. Ils défendent un ordre semblable à celui qu'on peut observer comme existant, et cessent de chercher à modifier ses tendances fondamentales. Les points principaux : - La Race. Les gens perdent la tête à ce sujet, parce que depuis 1945, la doctrine qui prévaut aux Etats-Unis dit que tous les hommes sont égaux quant aux capacités et au tempérament et devraient exister dans une société «multiculturelle». Les observateurs astucieux notent que cela implique que toutes nos différentes races soient combinées en une «moyenne». Selon notre vision c'est destructif. Il semble plus sensé de préserver la diversité en préservant les populations et laisser ceux qui désirent mélanger les races le faire en des lieux tels que le Mexique et le Moyen-Orient ou le Brésil, où de telles choses existent déjà. Nous soutenons le concept de «localisation», ce qui signifie que si quelqu'un a un lien ancestral avec une terre et une culture cette culture survit, mais si cette chaîne est brisée la culture meurt (en causant un manque de diversité). La société moderne s'exclame au sujet de l'«égalité» et de la «diversité» mais ce qu'ils veulent vraiment dire est «médiocrité». Toute culture, toute «nation» (groupe ethnico-tribal), a le droit d'exister librement et d'exclure ceux dont les valeurs ne correspondent pas à celles qui sont déjà présentes. Notre souci n'est pas de prouver une hiérarchie parmi les races ni d'encourager la domination d'une race sur les autres mais de gagner de la place pour que nos races puissent vivre loin les unes des autres. L'altérnative, c'est une seule culture mondiale qu'on veut nous imposer, et si cette culture est comme les standards que nous avons déjà vus - un grand «Non, merci !». Bien sûr, des gens à l'esprit étroit cherchent à nous assaillir à cause de cela. Ceux qui aiment à sentir leur pouvoir sur les autres en les accusant de violation de tabous et par là, pensent avoir la «bonne» réponse et «corriger» la situation, vont nous accuser de «racisme» et se plaindre que nous sommes le pire de ce qui existe. D'autres peuvent se sentir déçus que nous n'achetions pas dans leur compagnie loubarde appelée «Exterminez les autres groupes ethniques» ; nous n'avons pas d'amour pour les voyous Nationaux-Socialistes, bien que nous soyons très accueillants pour le National-Socialisme et tout autre système qui affirme un ordre naturel éco-fasciste, romantique. Si vous ne pouvez pas l'accepter, posez vous la question pourquoi vous essayez de nous imposer vos valeurs et de quoi vous avez peur. Vos valeurs appartienent au passé, à une société qui est déjà en train de mourir. Nous sommes à la fois l'avenir et une voie lointaine, des temps où les gens dotés d'une intelligence supérieure découvrent l'ordre inhérent au monde qui les entoure et travaillent avec au lieu d'essayer de le supplanter par l'illusion sociale. - L'écologisme. Selon nous, le problème fondamental à la base de la destruction de l'environnement par les humains c'est que nous sommes trop nombreux. Toute personne a besoin de manger, de déféquer et d'avoir un espace vital. Il y tellement de territoire que nous pouvons utiliser avant de détruire les écosystèmes qui nous entourent, qui - bien qu'ils ne contiennent pas de gens - sont des machines compliquées comprenant des parties dont chacune a besoin d'espace. Les humains devraient utiliser 25% ou moins des terres qualifiées comme «utilisables» pour les hommes. Cela exige une population mondiale en dessosus d'un billion. Puisque maintenant nous avons presque sept billions de personnes, une vérité dégoutante émerge : la plupart des gens de la planète sera ou bien tuée ou empêchée de se réproduire. Si nous posons un pas aussi drastique, la chose la plus importante est de séléctionner les meilleurs pour la réproduction : les plus habiles, les plus forts et au caractère le plus élevé. Certaines personnes préféreraient que nous soyons plutôt «justes», que nous fassions à la place une sorte de loterie, mais pour quiconque perçoit la vie comme un processus continu cela est insensé. Il vaut mieux choisir les meilleurs pour que la prochaine génération soit plus forte. Avec une population saine, les hommes peuvent vivre confortablement, mais c'est là où l'autre partie de notre aspect écologique entre en scène : nous dénions l'importance d'une société consommatrice. Le «besoin» est un mot trop fort s'il est appliqué à des articles de luxe ou aux interminables rayons de plastique dans les supermarchés. Nous pouvons vivre d'une manière plus efficace et moins destructive. - Les Valeurs. Il est quasiment impossible de définir ce terme, mais on pourrait commencer par «préférences généralisées parmis les choix dont nous disposons». Notre société s'effondre non pas à cause des Maçons ou des Juifs ou des Nazis qui s'y seraient infiltrés (choisissez votre conspiration), mais parce que ses valeurs ont pourri de l'intérieur. Cela arrive lorsque quelqu'un prend un mauvais tournant et dégringole dans une spirale hors de contrôle. Ce n'est pas un jugement moral venant d'un Dieu localisé dans un monde parfait et distant. Comme dans le cas d'une erreur, vous vous reprenez, secouez la possière déposée sur votre orgueil, et vous ESSAYEZ DE NOUVEAU. C'est la voie que prend un héros, et c'est la voie que nous préconisons. Nos valeurs sont pourries, et le sont depuis des milliers d'années. Ces mêmes valeurs exécrables qu'ont aujourd'hui les femmes en guerre pour devenir «égales» aux dépens de la famille et la maison étaient aussi derrière les lois qui permettaient aux hommes de battre leurs femmes avec un bâton pas plus épais que leur pouce. Ces mêmes valeurs pourries qui permettent maintenant à des compagnies géantes d'acheter et de vendre et de détruire notre monde au gré du hasard sont les valeurs pourries qui ont permis à l'Eglise de brûler toutes les connaissances de l'ancien monde et du Moyen-Age sur lesquels ils ont pu mettre la main. Nos valeurs sont devenus passives, mais les valeurs passives ne s'expriment pas toujours de manière passive ; elles se justifient elles-mêmes par quelque chose de passif, comme un code moral public, et s'en servent pour forcer les gens à imposer ce dogme aux autres. La pensée passive requiert donc des absolus, commes «les Femmes doivent servir» ou «les Nazis sont méchants» ou «la Nature est seulement là pour qu'on en use» - ces concepts sont une voie de penser dégénérée. A chaque fois qu'une société arrive au point où elle va inscrire de telles réactions stupides au standard public, la bataille est déjà en voie d'être perdue, et le moment vient d'admettre que c'était un échec et commencer une autre bataille. Une bataille créative. Nous n'avons pas besoin d'«égalité» ni de «droits», car ce sont des absolus qui deviennent des paradoxes de manière naturelle, mais nous avons besoins de bonnes valeurs afin de pouvoir faire confiance à notre société et travailler avec. - La Religion. Vous n'avez pas le «droit» de croire en n'importe quoi, selon votre choix. Certaines convictions sont démentielles, et la démence est destructive lorsqu'elle se trouve placée dans une position liée au pouvoir. Les religions dualistes, comme le Christianisme et le Judaïsme, nous enseignent qu'il y a une vérité absolue en dehors de ce monde, et que si nous la suivons dans ce monde, nous recevrons une récompense. C'est une jolie forme de contrôle de l'esprit mais c'est très populaire dû au bas niveau de l'intelligence biologique de l'ensemble des êtres humains d'aujourd'hui. Dans une société saine, on approche toutes les croyances de ce genre avec scepticisme : elles ne peuvent être prouvées et ouvrent par là la voie à une conjecture dangereuse sur des sujets auxquels il n'y a pas de réponse. Un Dieu universel pourrait bien veiller sur nous, mais c'est tout aussi probable que l'affirmation que l'univers s'origine des excréments d'une Chauve-souris universelle qui mange les rêves comme des insectes. Si vous tombez dans cette sottise, il n'y pas de moyen de la démentir de manière objective, mais il n'y en a pas besoin, car il n'y a pas de raison de même commencer à y croire à moins d'être un schizophrène. Les points mentionnés ci-dessus font partie de notre système de convictions, décrites ici en détail. Ce n'est ni gauchiste ni droitiste, ni même sous l'emprise du spectre politique actuel. Pour quelqu'un d'immergé dans la culture de la démocratie libérale populiste pro-entreprises libres, ce n'est pas facile à accepter. Mais nous devons prendre conscience que malgré les objets scintillants que nous possédons et notre richesse, notre société s'écroule. Le rechauffement de la planète, les tensions internes, le manque de consensus et le déclin général de l'intelligence la tuent. Si vous vous dépouillez de l'illusion sociale et accomplissez le passage du nihilisme, les faits ainsi que les solutions deviennent évidents.
Our gratitude to Sofiana and "Antaeus" for this translation. |
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